L’Ascension à Renac (du 10 au 13/05/2018)
Puisque sans montures, c’est en voiture que nous avons eu le temps de prendre des notes.
Nous avons profité de notre frustration pour vous observer et noter jour après jour ce qui à
nos yeux fait le succès de ces quatre jours. Ne vous étonnez pas donc de retrouver, dans ce
compte-rendu, un style jovial anecdotique mais jamais moqueur.
Bref on s’est lâché !
Jeudi 10 mai 2018, 6 h 45, c’est tôt…
Une petite averse au lever pour faire peur, même pas peur ! On a bien eu raison puisque
au fi du temps ça s’améliorait. « Pourvu que ça dure ! » aurait dit la maman de Napoléon (vous
savez le fameux Briennois).
Constatation au départ : visiblement une épidémie frappe le club, épaule, cheville, cœur… Rodrigues as-tu du cœur ? Non il n’a pas pu venir, malade sans doute !
Donc, c’est accompagné du traditionnel et ô combien indispensable camion d’assistance, et de
deux voitures « sanitaires » (la prochaine fois on mettra des croix bleues sur les portières) que
nos 23 motos chevauchées de leurs pilotes et passagères s’élançaient vers ce traditionnel et attendu week-end de l’Ascension : direction Renac en Ile-et-Vilaine. Week-end qui fait depuis maintenant de nombreuses années le succès de notre association. En effet ce sont 37 personnes en
comptant les éclopés qui crient tous ensemble : « sus aux bretons !». Non, Jef, il n’y a pas de
faute à sus.
On prend l’autoroute, bon on n’aime pas trop, c’est monotone, mais ça va tellement plus vite ça
passe pour tout le monde sans trop de problème au péage malgré un petit moment d’angoisse.
Pause café à l’aire du Loiret où tout le monde se réchauff et fait le plein.
10h30, sortie de l’autoroute, nous sommes déjà à Château-Renault ! Arrêt pipi, ça fait du bien de
se dégourdir les jambes… On retrouve nos petites routes, le pays de Redon nous montre qu’il a
de superbes routes agrémentées de jolies maisons aux jardins impeccables.
Oh, oh, moins vite, on est sorti de l’autoroute, commencez donc à vous entraîner pour le futur 80
km / heure. 1 radar, 2 radars, 3 radars, ah ça fait chaud au cœur de retrouver nos bonnes vieilles
routes à fric. La campagne, du soleil, des petits villages, la route est bonne, même si elle est un
peu trop droite, vive la moto, la vie est belle !
Des champs bleus, késako ? Le réchauffment climatique, une centrale atomique, à la prochaine
étape, on demandera à Hubert, pourvu qu’il sache.
Petite route viroleuse comme dirait Thierry qui piaff au fond de sa caisse…
Tiens des vaches qui on vous le rappelle, ou pour ceux qui ne le savaient pas, sont les ancêtres
de la moto, si, si, regardez bien, il y a même un guidon !
Des maisons trop glo… troglau… troglodytes à Vouvray-sur-Loire, au lieu de rouler trop vite vous
les auriez vu !
Pierre et Catherine, passagère pour une fois, eux ont eu le temps de les voir ! Faut vous dire que
Pierre a eu l’idée de lui faire le coup de la « panne des sens » à Catherine, euh, d’essence…
efficacité de l’organisation, qui n’est plus à signaler, le jerrican de secours a été le bienvenu.
Le midi accueil à la supercafet « le Wif » où un espace nous était réservé, quelle belle surprise,
une cuisine « maison » doublée d’un service hors pair : une adresse à conseiller quand on sait
qu’Isabelle a négocié avec le patron pour 12 euros café compris, un record à battre ! C’est donc
unanimement que les membres du club ont salué, en sortant, le chef. Not’ Président a mis un
commentaire élogieux et « dithyrambique » (on aime bien ce mot, on ne sait pas ce que ça veut
dire, mais on l’aime bien quand même…) sur le livre d’or du restau.
En guise de digestif, Isa et Papat, nous offent une suite de petites départementales sinueuses
pas piquées des hannetons, propices à nous éviter l’endormissement à la suite de ce copieux
repas.
Tiens un château, c’est la vallée du Loir (ce petit animal qui s’endort en rond en se mettant le nez
dans le cul). Rigolez, rigolez, essayez vous verrez ce n’est pas facile !
Ah ! au fait les champs bleus de ce matin, c’était du lin, dixit Hubert grand spécialiste devant
l’éternel, quelle culture ! La prochaine fois que l’on s’achète une veste en lin, on la prends bleue,
c’est vraiment joli.
Petit arrêt essence / café prêt de Mac-do, du soleil, ça discute, ça discute, ça traîne un peu, bon
allez ! dernière ligne droite avant Renac par la 4 voies, ce n’est pas désagréable de rouler à 110…
En conclusion de cette première journée et ses 590 kms (ah oui quand même !), malgré la petite
alerte pluvieuse du départ, en définitive une journée plutôt dans l’ensemble ensoleillée et surtout
sèche permettant d’effectuer cette longue étape en toute sécurité. Des arrêts appropriés ont permis de faire plusieurs étapes afin de ménager les montures mais également, et surtout, de ne pas
finir trop meurtris par cette journée entière de motocyclettes à moteur. Nous découvrons un gîte
de pierre façon maison de druide avec des chambres bien aménagées bien qu’un peu rustiques
pour certaines, n’est ce pas Brigitte et Béa, heureusement que vos hommes étaient là pour vous
réchauffer !
Apéro, repas, puis vite fait dodo. Mais avant Bruno, acteur dans l’âme, a tenu à aider Pierre pour
que sa petite mésaventure ne se reproduise plus en lui offant un superbe paquet cadeau rose :
un réservoir annexe. Un discours travaillé avec tout le talent de conteur de l’ami Bruno, un bon
moment de convivialité. Pierre offrant ensuite au club ce réservoir annexe qui pourra dépanner
en cas d’autres mésaventures. L’organisation parfaite de Colette se met en place pour nous offrir
un menu complet, où chacun met la main à la pâte.
Vendredi 11 mai, deuxième jour du périple, le soleil est là.
Clin d’œil de Pierre qui, le matin, avec humour avait harnaché sur sa moto le jerrican offert
la veille. Il y a aussi des virages en Bretagne, la preuve nous empruntons de jolies petites routes
sinueuses et traversons des petits villages comme Rochefort classé plus beau village de France.
Stéphane Bern étant absent nous poursuivons…
La voiture (les caisseux se sont regroupés !) et le camion mené de main de maître par Adrien et
Virginie arrivent à suivre, « Nelly on te rappelle que tu n’es pas à moto ! ».
Arrêt café à la Roche-Bernard avant la grande foule ce qui nous permet de visiter ce port niché
au sein des terres. De vieux gréements (on ne parle pas de nos potes âgés…) nous ont permis
d’agrémenter notre balade sur les quais de ce lieu touristique. Nous voilà reparti pour Guérande,
une étape qui ne devrait pas manquer de sel ! Elle est facile mais on n’a pas pu résister !
Guérande : visite de la vieille ville qui affiche fièrement sa devise : « On a que deux vies et la
deuxième commence quand on se rend compte qu’on en a qu’une ! », mélange de Carcassonne
et de Aigues-Mortes, cette fois ci les touristes étaient levés, il y avait beaucoup de monde.
Direction Saint-Nazaire par le pont. Surprise concoctée par Isa et Papat, impressionnant et haut,
il domine les chantiers navals où on a pu voir un paquebot-hôtel en construction. Arrêt de l’autre
côté de l’estuaire avec vue sur le pont bien entendu, où la traditionnelle grande table est dressée pour le midi. On est toujours aussi admiratifs de cette organisation où nos cuisinières sont
capables de nourrir plus de 30 personnes, et surtout chaud, puisque « pâtes à la bolognaise »
étaient au menu. Le temps devient maussade mais n’altère en rien la bonne humeur de la troupe,
et c’est toujours admiratifs et éberlués de voir avec quelle rapidité que tout le matériel est remballé dans le camion.
Direction Couëron, pourquoi cette petite ville du bord de Loire ? Pour la « MEGA surprise »! Dorénavant tous les membres du club ont passé le Bac (une première pour certains) avec succès…
En effet pour rejoindre l’autre rive, les 21 motos, même le camion et la voiture sanitaire sont sur
le pont, c’est le dernier bac en activité affrété par le département et « cerise sur le gâteau », c’est
gratuit… Petite anecdote : Béa, malgré sa phobie des transports n’a pas traversé à la nage, félicitations ! Elle pouvait aussi marcher sur l’eau, mais bon quelqu’un l’a déjà fait il y a fort longtemps.
Lors du retour au bercail, Pascal et Chrystel se sont rentrés dedans, mais non en moto, c’est
dingue, vous ne pensez qu’à ça ! Soirée crêpe, c’est de circonstance. Thierry se lâche, peut être
le grand air, le cidre un peu fort cette année, la joie de savoir ouvrir des capsules de bouteille sans
décapsuleur, ou tout simplement l’ambiance ?
A cause du temps, n’oubliez pas que nous étions en Bretagne, c’est à l’intérieur de ce magnifiue
manoir dans une ambiance médiévale (la grande cheminée, les poutres, les vieilles pierres…)
que toute la joyeuse bande déguisée en marins, bretons, fées ou pirates s’est réunie. Séance
photos pour immortaliser ce moment et aussi pour faire baver ceux qui n’ont pas pu venir. Il faut
dire que certains avaient fait preuve de beaucoup d’imagination puisque Bécassine, deux bigoudens et même Obélix avaient honorés de leur présence cette soirée. Seul, le portugais de service
est resté égal à lui-même (à l’ouest) malgré les nombreux navigateurs qui ont illustré l’histoire du
Portugal.
Pour commencer et pour honorer Obélix et les deux Falbala, au sein de ce petit village gaulois
situé au Mont-Choisy, une potion magique (offrte par le couple Thiery, Régis et Jacques) a été
concoctée « la 125+ » et même parfois ++++++. La formule est secrète et la composition interdite
à la vente, d’après certains ça rendrait même aveugle, enfin c’était au Tonkin… Allez un indice y
a de la pomme ! si, si y en a…
Invité d’honneur de cette soirée : Babou, sœur de Papat (non mais, il en a combien ?) et ses deux
elfes (non ce n’est pas une marque de bière): Clara et Raphaël. Intégration réussie haut la main
et tous trois cooptés comme « renforts festifs » à l’unanimité. Il faut dire que dans cette petite
tribu il y a une mordue de nos fringants destriers en la jeune personne de Clara qui devient du fait
passagère de Jef, fougueux lui aussi, mais ça vous le saviez déjà.
Samedi 12 mai, bon on part, sauf que…
« J’ai oublié mes clefs, j’ai oublié mes clefs » un écho, non deux étourdis dont je tairai les noms,
on n’est pas là pour balancer. Allez je vous aide : ils logeaient tous les deux à Renac, donc un peu
plus loin… vous ne voyez toujours pas ? Deux indices : « Chantal »et « Marabout »…Toujours
pas trouvé ? Jef et Hubert, c’était facile pourtant !
Mince il pleut, c’est toujours embêtant pendant un week-end, la voiture va être sale ! On passe
l’école de Jacky : Saint-Cyr…
Arrêt café à Plélan-le-Grand. Cela n’était pas encore arrivé, et ben ça y est, les caisseux arrivent
les premiers pour le café ! A la suite d’un « bug », dans le principe de « j’attends mon suivant…»
pourtant, la veille au soir, not’ Président avait félicité le groupe pour le respect des attentes…
Ce matin y en a qu’avaient la tête en l’air, mais comme toujours, tout est bien qui finit bien, tout
le monde est retrouvé. N’empêche que les caisseux, eux, étaient les premiers, on dit ça, on dit
rien… Autrement que vous dire sur Plélan-le-Grand… ah si, jacky espère que la magnifiue serveuse est répertoriée au syndicat d’initiative !
Direction la Roche-aux-Fées où nous sommes attendus par Camille, guide. Très intéressante,
Bruno nous fait une remarque pertinente sur le rôle de l’agriculture, il nous épate et pour poursuivre sur sa lancée pose une question à la guide sur le nom des fées (peut-être les nôtres :
Béatrice, Brigitte et Frédérique ...) qui selon la légende auraient transporté les pierres. On tremble
en pensant tous à la veille au soir où il avait évoqué la « Fée… lation » et là ; ô surprise il se dégonfle et sort la « Fée… clochette), ouf on a eu chaud. La guide n’a pas tout compris, nous si !
Petit jeu de fin de visite traditionnel : compter les pierres. Les lauréats sont : Raphaël et Jacqueline, pas peu fiers, il y avait au moins deux intellos dans la bande… Au fait le bon chiffe c’est 42,
pas feignasses les fées !
Repas et traditionnelle grande tablée et sans monter le barnum : « pari risqué, pari osé, mais Paris libéré » merci le Grand Charles de ce bon mot. Repas qui impressionne toujours les badauds
de part notre organisation, nous allons visiter Vitré une jolie ville fortifiée.
Au retour sous la pluie, Hubert grand professionnel maintient son reportage dronastique… Du
nez, le bougre car au moment de fimer le soleil réapparait.
Dernier soir, dernière veillée, au revoir aux Nocus bis, bisous… et merci pour votre bonne humeur. L’orage terrible, nous fait apprécier le soir le repas chaud avec un kouign-amann offert par
Thierry et Patrick pour leur anniversaire, ils se sont vus remettre un bol Breton à leur prénom. Pas
de prolongation tout le monde au lit car demain c’est déjà le retour.
Dimanche 13 mai, matin du départ, il caille !
Toujours émerveillés de voir avec quelle rapidité tout est remballé. C’est l’occasion de dire un
grand merci à tous ceux qui participent tous les jours aux opérations d’intendance.
En selle, sous un ciel ensoleillé et de magnifiques paysages dans la brume, une pensée pour les
vaches qui doivent se geler les pis.
Premier arrêt : Champigne au bar à bières, calmez vous et restez raisonnables, ce sera café
chocolat !
Repas du midi, on finit les restes à Château-la-Vallière, face à une pizzéria. La pluie nous épargne
encore une fois, on ne monte toujours pas le barnum…
Dernière ligne droite l’autoroute, un petit arrêt pour se désaltérer et se dégourdir les jambes et
voilà nos 4 jours sont terminés. Ils laisseront un excellent souvenir dans la tête (et les cœurs) de
tout le monde. Nous arrivons à Troyes sous la pluie, même le temps est triste de la séparation.
Maintenant place aux remerciements : un super grand bravo au couple d’enfer « Isa & Papat »,
un lieu inédit, un manoir on ne nous l’avait jamais fait, une superbe région, de belles découvertes
comme le pont de Saint-Nazaire et surtout le passage du bac. Un gros boulot pour préparer ces
4 jours dans le moindre détail.
Un accessit d’honneur au team Adrien et ses deux co-pilotes Virginie et Chantal qui ont assurés,
toujours à l’heure aux rendez-vous et, c’est à noter toujours « dans un grand respect du code de
la route ! ». Examen d’entrée largement réussi avec mention, à l’année prochaine !
Un grand merci à tous
Les caisseux :
Jacky et Thierry
Epaulés de leurs secrétaires d’enfer : Frédérique et Nelly